TENDANCE

Patrick pour le lifestyle

DIRECTEUR DES VENTES, FONDATEUR DU MONTRÉAL SCOOTER CLUB

Il conduit une Vespa GTS

Patrick, heureux propriétaire d’une Vespa depuis cinq ans, cite une raison entièrement pratique pour expliquer le succès des scooters à Montréal : le stationnement gratuit. Tout particulièrement les règlements de la Ville, qui rendent le stationnement gratuit ni légal ni illégal. « On peut se stationner un peu partout parce qu’on peut se stationner sur la rue entre deux voitures. Aucune loi ne l’interdit. Donc, la loi est mal faite, mais en même temps, elle est bien faite pour nous… Si ce n’est pas indiqué, ils ne peuvent pas te donner une amende. »

Ce raisonnement pragmatique trouve écho chez Paul Brunette, le représentant de Vespa Montréal qui a vendu à Patrick sa Vespa GTS. « C’est le moyen économique de se déplacer sur la route. C’est le moins dispendieux sur le plan de l’essence et du stationnement parce qu’on peut se stationner n’importe où. Et puis, c’est un coût mineur pour l’entretien. Une Vespa coûte 50 fois moins cher qu’un véhicule automobile. »

Une logique entièrement rationnelle des deux côtés de la vente. Mais quand on demande un peu plus à Patrick pourquoi les Montréalais sont si friands des Vespa, son explication penche plutôt du côté de ce qu’elles représentent, au-delà de l’argent qu’elles permettent d’économiser. « Le premier élément de Vespa, je pense, c’est le lifestyle… le côté européen. Quand on va là-bas, on en voit plein… Elles sont très populaires. La Vespa, c’est la mentalité des gens qui ont voyagé, qui ont vu un peu le monde. »

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